La dynamique est là, donnons toutes nos forces !

C’est la toute dernière ligne droite et je constate une très belle dynamique de terrain. Beaucoup d’électeurs s’intéressent à notre liste, et constatent le renouvellement et l’espoir à gauche que nous portons collectivement. Beaucoup prennent conscience qu’en votant pour le PCF, ils peuvent faire élire 4 ou 5 députés européens de gauche supplémentaires. C’est un vote utile.

Durant ces derniers jours, je demande à tous ceux qui nous soutiennent un geste simple : prendre leur téléphone. Et appeler les proches, les amis, les collègues. Beaucoup d’électeurs de gauche hésitent, c’est normal. Il faut convaincre.

En rappelant que pour la liste du PCF, la barre des 5 % est à portée de main. Nous avons fait 650 000 voix aux législatives, il n’en faut que 150 000 de plus pour avoir des parlementaires européens.

Nous pouvons revendiquer d’être LA liste repère à gauche. Le PCF est le seul parti de gauche à avoir toujours rejeté les traités européens libéraux. Nous sommes également la seule liste à être composée à 50 % d’ouvrier·e·s et d’employé·e·s. Avec notre bulletin de vote rouge, nous avons la possibilité de créer un véritable événement : faire élire Marie-Hélène Bourlard, la première ouvrière au Parlement européen depuis 30 ans.

Enfin, nous sommes un vote d’avenir pour reconstruire la gauche dans l’unité. Notre liste a su attirer des soutiens venus d’autres forces de la gauche, en passant par des personnalités comme Ada Colau, la Maire de Barcelone. La gauche est en crise, il lui faut des repères ! Les Français doivent savoir qu’ils ont une force sur laquelle compter pour reconstruire la gauche de demain, dans la clarté et l’unité.

Face au risque de l’abstention, n’hésitons pas à le dire : 100 % des banquiers, des grands patrons, des actionnaires, des financiers iront voter. Les supporters de la droite et de l’extrême droite ne se priveront pas de mettre un bulletin dans l’urne. Si le peuple de gauche, si les habitants des campagnes et des quartiers populaires restent chez eux, ils laissent la victoire à ceux qui nous écrasent. Et si certains estiment que les enjeux européens ne valent pas la peine de se déplacer dimanche 26 mai, qu’ils réfléchissent : cette fois-ci, ils ont l’opportunité d’envoyer à Bruxelles la première députée ouvrière pour se mettre en colère face à Jean-Claude Juncker. J’espère entendre retentir son accent du Nord dans l’hémicycle européen !

Cette élection européenne aura permis de montrer qu’il faut compter sur le Parti communiste, qu’il est de retour avec une image renouvelée, comme le dit notre secrétaire national Fabien Roussel. C’est un acquis de notre campagne, mais c’est surtout un jalon pour la suite. Car la gauche a besoin d’un PCF visible, clair, offensif et rassembleur.

N’hésitons pas à marteler les idées que nous avons su mettre dans le débat. La clause de non-régression sociale : aucune disposition européenne ne doit pouvoir détricoter les droits et protections en vigueur. La clause de proximité : à l’inverse de la logique du libre-échange destructeur, les marchés publics doivent pouvoir privilégier les producteurs locaux dans tous les domaines. Et nos propositions sur l’écologie « red is the new green ! », le rouge est le nouveau vert. Nous proposons un grand plan vert de doublement du fret ferroviaire pour mettre les camions sur des trains et ainsi réduire le trafic routier. Et de consacrer un financement européen massif à la rénovation thermique des bâtiments, aujourd’hui principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Notre voix doit porter fort : la véritable écologie ce n’est pas le capitalisme vert.

Pour faire voter le maximum de personnes pour l’Europe des gens et contre l’Europe de l’argent, je compte sur chacune et chacun d’entre vous. Oui, nous pouvons créer la surprise dimanche 26 mai. À nous de jouer !

Ian Brossat

 

Photo : Jean-Louis Olivier