Le ton monte

On parle beaucoup de radicalisation ces jours-ci, mais il en est une, de radicalisation, dont on parle peu, celle des candidats pro-Macron aux municipales. L’un d’eux, par exemple, vient de s’adresser à son concurrent ainsi : « On se donne rendez-vous le soir quelque part et je te nique ta race. » Non ce n’est pas Édouard Philippe tançant ses adversaires, ni Grivaux défiant Villani. C’est un candidat val-de-marnais que l’on a pu entendre aboyer sur les réseaux tout le week-end. À LREM, le ton monte et le niveau plonge.

Gérard Streiff