Mobiliser à plein notre collectif militant – Extraits du rapport de Ian Brossat

Pour le rapporteur, la campagne qui se met en place ne répond pas aux attentes des Français, qui attendent du concret, sur le pouvoir d’achat, l’éducation, la santé « malgré un agenda dicté par l’extrême droite ». Il caractèrise l’entrée en campagne du président des riches de « ripolinage et écran de fumée ». Le paysage politique qui se précise peut se résumer ainsi : à droite toute.

Il caractèrise l’entrée en campagne du président des riches de « ripolinage et écran de fumée ». Le paysage politique qui se précise peut se résumer ainsi : à droite toute. Il qualifie ensuite l’entrée en campagne des communistes comme « une séquence de rentrée réussie qui doit nous permettre d’accélérer ». Une rentrée chargée où Fabien Roussel a été sur tous les fronts (Université d’été, Fête de l’Huma, publication du livre).

Puis Ian Brossat poursuit : « Notre candidat est en campagne. Il se mobilise tous azimuts. Il le fait sur le terrain. Il le fait sur les médias qui nous accordent une visibilité nouvelle. Tant mieux. Mais cela ne suffit pas. Il convient maintenant de mobiliser à plein notre collectif militant. Ne l’oublions pas : ce sont des dizaines de milliers de camarades qui ont désigné Fabien candidat à la Présidence de la République. Cette force militante-là, il faut maintenant la déployer partout, à travers tout le territoire, dans les villes et les villages de France. »

Il insiste sur trois points : « D’abord la constitution partout où nous le pouvons des comités des jours heureux. Il s’agit d’organiser la mobilisation électorale sur le terrain et de permettre à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans la candidature de Fabien Roussel de rejoindre la campagne. (…) Ensuite, la mobilisation sur les réseaux sociaux. La campagne politique se mènera sur le terrain, dans les médias, mais aussi sur les réseaux sociaux. Depuis le 9 mai dernier, nous avons déployé une série de nouveaux supports et engagé un renforcement de nos forces nationales pour animer la bataille digitale. Oui, une partie de la campagne se jouera sur les réseaux sociaux, principalement sur Facebook d’ailleurs et nous avons en la matière beaucoup de marges de manœuvre. Nous ne sommes pas en ordre de bataille, et bien souvent, nos militants sont peu actifs sur les réseaux, se contentant de recevoir les informations diffusées par la communication nationale, sans les relayer. Pour le dire plus simple, nos militants likent mais ne partagent pas. Or, sans cela nous ne briserons d’un côté les algorithmes des réseaux sociaux et d’autre part la faiblesse liée au fait que nous soyons un petit émetteur en comparaison avec d’autres candidats. Il faut donc bien avoir conscience de l’enjeu qui existe individuellement, toutes et tous, à se convertir en activistes du web et des réseaux sociaux. (…)

Enfin, la collecte des parrainages. Le recueil des promesses parrainages progresse bien. L’enjeu est en réalité double. Il ne s’agit pas seulement d’atteindre les 500 signatures mais de les dépasser et de mobiliser tous les élus engagés aux côtés du candidat dans la campagne elle-même, par exemple en jouant un rôle de premier plan dans les comités des jours heureux pour contribuer à un large rassemblement. »

Le rapporteur évoque enfin le calendrier des Jours Heureux jusqu’à décembre.

« Un. Notre campagne, nous la voulons en prise avec les préoccupations et les mobilisations sociales. C’est même la marque de fabrique de notre candidat. Fabien l’a dit. Il veut être un candidat utile aux luttes, utile tout de suite aux mobilisations et à tous ceux qui résistent au patronat et au pouvoir en place. »(…)

« Deux. D’ici à la fin de l’année, nous voulons mettre au cœur du débat public plusieurs thèmes à travers “les rencontres des jours heureux“. De quoi s’agit-il ? D’assemblées populaires dans des villes petites et moyennes en présence de notre candidat qui doivent nous permettre de mettre en débat et d’enrichir nos premières propositions de campagne. »

Ces rencontres porteront successivement sur les enjeux de l’agriculture, de la ruralité et de l’alimentation; sur la santé (vaccins, recherches); sur l’écologie (environnement, énergie); sur la jeunesse; sur emploi, formation; sur finances (réorientation des richesses, évasion fiscale, Europe).

« Trois. Dans le calendrier de notre campagne, la bataille pour l’emploi sera décisive dans l’identification de notre projet politique (voir le rapport d’Evelyne Ternant) avec deux rendez-vous : la semaine de mobilisation décentralisée du 9 au 16 octobre; l’initiative nationale en novembre à Paris où nous prévoyons un grand rassemblement avec une montée sur la capitale des fédérations avec des travailleurs du public comme du privé de chaque département. »