Notre avenir, nos choix, l’éducation est un droit !

Les jeunes communistes s’attaquent aux réformes de l’éducation.

Une des deux campagnes pour cette rentrée porte sur les enjeux d’éducation, en plus de la contestation des réformes en cours dans l’éducation, celle-ci s’inscrit en positif autour de revendications concrètes pour l’éducation.

Les conséquences des réformes dans l’éducation

Depuis près de deux ans maintenant, le gouvernement enchaîne les réformes en lien avec l’éducation : sélection à l’entrée de l’université ; loi ORE ; réforme du bac général ; réforme de la filière professionnelle ; réforme de l’apprentissage ; augmentation des frais d’inscription à l’université... Toutes ces réformes se mettent en place sur fond d’austérité dans l’ensemble des services publics. Celles-ci ont des conséquences désastreuses sur la qualité de l’enseignement.

Toutes ces politiques sur l’éducation s’inscrivent dans une même logique : celle du libéralisme, à savoir organiser une mise en concurrence entre les élèves, les étudiant·e·s, les établissements. Cette concurrence accentue la reproduction sociale. C’est également la reproduction des inégalités liées au genre et plus largement la multiplication des décisions discriminantes et vexatoires. Ces réformes ont également pour vocation d’ouvrir de nouveaux marchés, comme en témoigne le dynamisme des établissements privés d’enseignement supérieur.

Tous les efforts d’enfumage du gouvernement sont vains quand ils se heurtent aux faits. Face à ces réformes, la colère et le désarroi ne cessent de grandir chez des millions de jeunes, vis-à-vis de leurs conditions d’études présentes ou à venir, mais aussi plus largement vis-à-vis de leur droit à construire sereinement et dignement leur avenir. En d’autres termes, la politique du gouvernement en matière d’éducation entre en contradiction directe avec les besoins et les aspirations des jeunes.

Le MJCF pose un contre-projet à ces réformes

Au-delà de la simple contestation de ces réformes, le MJCF s’inscrit en positif en posant directement un contre-projet à ce qui est fait actuellement. Pas nécessairement un programme complet pour l’éducation, alternatif à ce qui se fait aujourd’hui, ni pour autant la seule opposition à la dernière attaque législative. Il s’agit de prioriser une ou quelques propositions, rassemblées derrière ce mot d’ordre unique et percutant : « Notre avenir, nos choix, l’éducation est un droit ».

La campagne est bien lancée. Dès les premiers jours de la rentrée le MJCF était présent devant les lieux d’enseignement pour dénoncer les différentes réformes et présenter ses revendications. Cette campagne a eu un très bon écho sur le terrain et a permis au MJCF de se renforcer sur les lieux d’enseignement. Il s’agit désormais de réfléchir à poser des perspectives de mobilisation.

Partir des réalités des jeunes

La deuxième phase de la campagne va débuter après les vacances d’octobre. L’objectif de cette phase est de partir des problèmes concrets que rencontrent les jeunes face à ces réformes pour ensuite monter en généralité et poser des perspectives de mobilisations. Pour ce faire, les jeunes communistes ont débuté un travail de recensement des problèmes concrets liés aux réformes de l’éducation (absence de spécialités dans des établissements, chevauchement d’emplois du temps, incertitudes autour de l’organisation des épreuves de contrôle continu, etc.). Le recensement de ces problèmes locaux doit permettre d’être des points d’appui par la suite pour lancer des mobilisations autour de revendications locales.

Cette campagne permet de toucher une grande partie de la jeunesse, à savoir les jeunes scolarisé·e·s. Cette campagne permet de partir des problèmes concrets que les jeunes rencontrent au quotidien et de leur faire prendre conscience que ces problèmes sont communs à de nombreux jeunes dans le pays et sont le résultat des politiques austéritaires. 

Léon Deffontaines, secrétaire général du MJCF.