Mardi dernier, à la Monnaie de Paris, superbe demeure très 18e siècle, Christine Lagarde décorait un cossu monégasque, un certain J.-L. Allavena, en présence « du tout-Paris de la politique et des affaires », comme l’écrivait avec gourmandise un correspondant du Figaro. Toute la faune de droite, celle des Marcheurs, tout l’état-major du CAC 40 (Dassault, Kessler, Mérieux…), tout ce qui respire le fric et la corruption se pressaient au buffet. Lagarde a chaleureusement félicité l’ex-directeur du cabinet du Prince Albert (lui-même présent comme il se doit), ex-patron de la Fondation HEC, ex-responsable de la French American Foundation, ex, ex, ex, bref un pur oligarque comme on dirait sous d’autres cieux, avant de prendre avec lui la pose pour la photo.
Gérard Streiff