Plein soutien à Domenico Lucano, ancien maire de Riace

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Non, la solidarité et l'accueil des migrants ne sont pas des crimes ou délits.

Jeudi 30 septembre, la condamnation de Domenico Lucano, ancien maire de Riace (Italie), à 13 ans de prison et 500 000€ d’amende -- pour, prétendument, « association de malfaiteurs visant à aider l’immigration clandestine, escroquerie, détournement de fonds et abus de fonction », mais en réalité pour solidarité avec les migrants arrivés dans sa commune --, a provoqué une vague d’indignation et de colères bien légitimes.

C’est un verdict politique pour un procès politique qui ne dit pas son nom et qui vise à décourager tous ceux qui, comme Domenicao Lucano, se sont dressés, hier contre la brutalité et l’iniquité de la politique xénophobe du Premier ministre d’extrême droite, Matteo Salvini, contre les migrants ; et qui, tous les jours, continuent de lutter pour une autre politique migratoire en Italie et en Europe.

En se mobilisant pour le respect des droits fondamentaux des migrants, Domenico Lucano a montré qu’une vraie politique d’accueil, d’intégration, de coopération, de respect mutuel permettait de donner une nouvelle vie à des communes rurales abandonnées par les pouvoirs publics et souffrant du départ de leur population vers les villes du Nord de l’Italie.

Ce verdict est une honte pour la justice italienne et contraire aux droits humains.

Le Parti communiste français (PCF) apporte tout son soutien et toute sa solidarité à Domenico Lucano dont l’ensemble des actions et innovations politiques ont été, en 2016, publiquement saluées par le Haut-Commissariat aux réfugiés et l’ONU.

Cécile Dumas
responsable-adjointe du secteur internatinal
chargée des enjeux migratoires