Portrait de candidat : Nacim Bardi

Ouvrier métallurgiste à Saint-Saulve (Nord), représentant syndicaliste sur son lieu de travail.

Nacim Bardi, c’est « une des figures d’Ascoval, dit de lui La Voix du Nord. Il était en première ligne dans le combat des aciéristes ». Le journal parle encore d’ « ouvrier emblématique ». Dans son planning, Nacim Bardi accorde la priorité à la sauvegarde de son entreprise. Deux groupes (un anglais, un italien) ont fait des offres qui vont être mises à l’étude la semaine prochaine. Une nouvelle entrevue est prévue à Bercy avec Bruno Le Maire. Puis il y aura la décision du tribunal de Strasbourg. Et dans le même temps, le candidat Nacim Bardi est à fond dans la campagne des européennes. Sa candidature intéresse les médias. L’AFP a fait de lui un portrait qui est appelé à une large diffusion. Paris-Match est venu le rencontrer à l’usine. Vendredi il sera à France2 Nord. Il multiplie rencontres et porte-à-porte. Dimanche dernier il était à la braderie de Denain, présent sur le stand du PCF. Une ville ouvrière, Denain, où le FN a fait un carton. Alors il faut batailler, sur l’immigration et ce qu’elle apporte au pays, sur le caractère antisocial de Le Pen, sur les dangers de l’abstention aussi. Un porte-à-porte est prévu à Bruay. « Avec Marie-Hélène, avec Simon Agnoletti, on n’arrête pas de bouger, on a une équipe de campagne très dynamique, mobile. Faut assurer notre visibilité à tous les instants. » Un planning chargé, donc. Et des rencontres de « qualité », dit-il. Car il ne manque pas d’arguments, sur l’argent gaspillé par l’Europe, sur l’argent à mobiliser, des milliers de milliards, sur l’utilisation d’un fonds social européen. « Je ne suis pas carté, dit Nacim Bardi, mais le PCF, c’est le vrai parti de gauche », ajoute-t-il.