Portrait de candidate : Sarah Chaussy

Paysanne, elle est également conseillère municipale à Sceautres, petit village de 150 habitants en Ardèche.

Je précise que mon nom de jeune fille est Lamoine (il sera écrit à côté de mon nom d’épouse sur les bulletins de vote), et je pourrai même ici rajouter Schmer, le nom de ma grand-mère paternelle, pour la petite histoire que les communistes d’Ivry et Vitry reconnaîtront ! Car j’en suis originaire, mais l’amour m’a fait prendre un virage à 360°C il y a quinze ans maintenant ! Diplômée en travail social, je suis aujourd’hui éleveuse en Ardèche de porcs et brebis en plein air, avec lesquels je produits des charcuteries traditionnelles et innovantes, ainsi que de la viande d’agneau (d’actualité en cette veille de Pâque !), je commercialise en vente directe sur les marchés et magasins de producteurs. Je co-préside également une association de développement de l’agriculture durable : « autonome et économe », comme le veut la devise des CIVAM (Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural).

Du haut de ma montagne, la campagne pour les élections européennes fait son chemin au quotidien, à travers les sollicitations et les échanges avec mes voisin·e·s, des ruraux, dans mon réseau personnel bien sûr et professionnel, des paysan·ne·s, ainsi qu’avec mes clients. Cela donne lieu à de nombreuses prises de conscience chez ces citoyens de tous bords ! Ils connaissent mes principes humanistes et mes pratiques respectueuses de l’environnement. Cela développe une confiance en ce que le PCF défend aujourd’hui en matière d’agriculture de qualité et de maintien des services publics ! J’ai donc beaucoup d’espoir pour les résultats du 26 mai prochain !

J’ai assisté à plusieurs débats locaux et suis conviée, dans le courant du mois de mai, à rencontrer des camarades et des âmes encore à convaincre dans l’Ain et en Isère. Mes déplacements se jouxtent souvent à des visites de fermes inscrites dans une démarche d’agriculture durable et plus largement dans un projet de société plus social et solidaire ! Car, en effet, l’agriculture fait partie d’un tout, elle est le maillon qui relie nos campagnes à nos villes et qui nous rappelle sans cesse nos interactions, notre interdépendance ! Nous avons besoin d’eux pour vivre. Ils ont besoin de nous pour manger ! Cette complémentaire doit se réfléchir plus que jamais en bonne intelligence, à condition, bien sûr, de toujours garder comme grande finalité le principe de « l’humain d’abord ».

NON à l’Europe de l’argent, OUI à l’Europe des gens ! Alors votons le 26 mai pour la liste du PCF conduite par Ian Brossat et ses 79 candidats !