Pouvoir se déplacer sans polluer, c’est possible !

31% des émissions françaises de gaz à effet de serre : le transport est le premier secteur émetteur en France. Il est aussi celui qui est le plus dépendant des énergies fossiles. Et celui dont les émissions baissent le moins vite. À cela s’ajoute un enjeu majeur de santé publique. Le transport est un secteur majeur d’émission de polluants dans l’air, un facteur qui entraine au moins 40 000 décès par an en France.

Sortir des énergies carbonées et des moteurs thermiques à l’horizon 2050 est donc un enjeu énorme. Il faut agir vite, fort et dans tous les domaines pour :

  • augmenter massivement le nombre de déplacements en modes peu ou pas polluants (vélo, transports publics, trains) qui devront être facilité et peu coûteux (voire gratuits)
  • remplacer au plus vite les automobiles par des véhicules fonctionnant avec des énergies décarbonées (électricité, gaz vert, etc.) ;
  • réduire les volumes de marchandises transportées, accroitre le recours au fret fluvial et ferroviaire et développer une logistique propre du dernier kilomètre ;
  • substituer des trajets en avion par des trajets en train, en particulier pour les trajets intérieurs entre les villes reliés par une ligne de train à grande vitesse.


Mais nous devons le faire tout en garantissant le droit à la mobilité à toutes et tous, et en particulier aux classes populaires.

La réduction de la consommation d’énergie doit concerner en premier lieu les plus riches, qui consomment et polluent beaucoup, et pas les plus pauvres, qui doivent être accompagnés pour qu’ils puissent se déplacer en polluant moins.

Cela implique des investissements majeurs dans toutes les formes de mobilité peu ou pas polluantes, et des politiques tarifaires très attractives, avec des trains beaucoup moins chers et des transports urbains gratuits. A contrario les vols en avion entre villes reliées en moins de 4 heures seront interdits, l’achat de voitures beaucoup trop lourdes sera pénalisé.

La mobilité peut et doit être électrique et beaucoup moins polluante, l’achat de voitures moins lourdes et électrique sera fortement encouragé. Il faudra privilégier le train en France et en Europe.

Mais certains proposent aussi un « rationnement » des déplacements, y compris pour les modes de transport pouvant fonctionner à l’électricité (voiture, train). Pour les communistes, la mobilité est un droit. Chacune et chacun doit avoir le droit de se déplacer librement mais à l’aide des modes de transport les moins polluants. Un rationnement autoritaire des déplacements serait en revanche incompatible avec une société démocratique. Enfin, il n’est pas envisageable d’entraver la mobilité de d’une partie de la population en la plongeant dans la pauvreté et lui rendant difficile l’accès à l’énergie.

Nous devons garantir à tous les Français ce droit à la mobilité en vélo, en train et en voiture électriques et beaucoup moins lourdes. Cela suppose une société de l'égalité sociale, et une production d’électricité suffisante. Et donc d’investir massivement dans la production d’électricité : dans l’hydraulique, le photovoltaïque, l’éolien mais aussi dans le nucléaire pour pouvoir atteindre une production électrique suffisante.

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