Retraites : que le peuple ait le dernier mot

Le calendrier des prochaines semaines s’annonce particulièrement dense.

À retenir d’abord quelques rendez-vous marquants.

Le 5 mars, on soutient l’université. Mises à mal par l’austérité à la mode Macron, “l’université et la recherche s’arrêtent”, avec une journée de grève et de manifestations dans l’enseignement supérieur et la recherche (1).

Le 6 mars, sous le mot d’ordre de “ L’égalité au boulot”, on va élever le ton contre les inégalités professionnelles hommes/femmes, avec un meeting national à Paris, retransmis sur les réseaux sociaux, avec Fabien Roussel et Marie-George Buffet à la Bellevilloise.

Le 8 mars : “On arrête toutes”. Journée de grève et de manifestations pour les droits des femmes (voir ici : http://onarretetoutes.org/)

Le 14 mars, on marche pour le climat partout en France (voir l’article d’Alain Pagano).

Et puis le 15, on vote !

Nous entrons dans la dernière ligne droite des municipales des 15 et 22 mars. Ce sont souvent lors des derniers jours de campagne que les électrices/teurs arrêtent leur choix. C’est l’occasion de leur montrer que les engagements pris par les candidat·e·s communistes sont porteurs de justice sociale, de progrès social, d’innovations démocratiques. Une ville à direction communiste, c’est une ville qui permet à tous l’accès à la cantine, à la garderie, à la culture, aux sports, une mixité sociale qui est à la base du vivre ensemble. Qui va favoriser les cantines bio, les circuits courts, la gratuité des transports.

Toutes ces initiatives, cette campagne interviennent sur un fond de bataille sociale et démocratique véritablement acharnée.

Après plus de deux mois de mobilisations, une majorité de Français demandent toujours le retrait de la réforme du système de retraites voulue par le gouvernement. Même le Conseil d’État a rendu un avis très sévère, relevant « la fausse promesse d’un régime universel », des projections financières « lacunaires », mais aussi des dispositions « contraires à la Constitution ».

Contrant la dérive autoritaire du pouvoir qui brandit l’arme du 49.3, les communistes proposent que l’on demande l’avis des Français. Un référendum sur le retrait du projet gouvernemental doit être organisé, pour que le peuple ait le dernier mot. Les députés communistes ont déposé une motion référendaire qui a été refusée. Ce niveau de défiance à l’égard d’une réforme « inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir un système social qui constitue l’une des composantes majeures du contrat social », comme le souligne à juste titre le Conseil d’État, pose un problème démocratique majeur. À ce stade, seule une consultation populaire permettrait de le résoudre. Un référendum sur le retrait du projet gouvernemental doit être organisé, pour que le peuple ait le dernier mot.

Alors, signons en masse la pétition initiée par le journal l’Humanité pour obtenir ce référendum !

 

1. https ://universiteouverte.org/2020/02/13/le-5-mars-saffiche-partout/