Soutien aux soignant·e·s des urgences de Bel Air, Thionville

Les urgences de l’hôpital de Bel Air à Thionville connaissent depuis le 28 janvier une situation d’une gravité exceptionnelle. En effet, une majorité des personnels est en arrêt maladie collectif : 55 soignants sur 59. Un burn-out collectif est évoqué. Si cette forme d’action collective peut interroger, elle témoigne d’un malaise profond. C’est le signe d’une grave crise de l’hôpital public et de notre système de santé mis à mal par trente années de politique d’austérité. Les personnels des urgences de Bel Air vivent une situation dramatique, qui a fait l’objet d’une couverture médiatique nationale.

Devant une telle situation, les communistes avaient besoin de réagir : Philipe Noller, conseiller municipal communiste, s’est adressé aumaire de Thionville pour lui demander un conseil municipal extraordinaire afin de débattre de cette situation. Ils ont également décidé d’appeler à un rassemblement samedi 7 janvier devant l’hôpital. Deux cents personnes ont répondu présents, toute la gauche du NPA au PS, des syndicalistes du CHR ; mais aussi de nombreux Thionvillois. Une belle délégation d’élus communistes également. La presse locale a souligné la réussite de cette initiative. Au cours de mon intervention, j’ai rappelé le contexte national des hôpitaux et l’urgence d’apporter des réponses nouvelles pour répondre aux besoins de santé et aux revendications légitimes des personnels. Les communistes ont distribué à l’ensemble des manifestants une pétition adressée au ministre pour élargir la mobilisation, l’amplifier et la poursuivre dans la durée.

La quasi -totalité des participant·e·s sont repartis avec une ou plusieurs feuilles. Un premier point sera fait dans trois semaines. Une bataille durable est nécessaire. Cette action des communistes leur donne une place et une responsabilité particulières pour faire vivre un cadre unitaire permettant des mobilisations convergentes et durables.

Jacques Maréchal

secrétaire départemental