Université d'été : les 23, 24, 25 août, à Aix-en-Provence

2017 aura été l’année des grands bouleversements politiques ; 2018 et le premier semestre 2019 sont loin d’avoir été plus calmes. Entre surgissement des « gilets jaunes » et mise au tapis (durable ?) de la droite ; entre cohortes nombreuses défilant dans les marches pour le climat et puissantes mobilisations sociales des personnels soignants ou du corps enseignant ; entre contre-réformes historiques de Macron et épais brouillards idéologiques… Encore cette courte liste n’aborde-t-elle ici que des questions d’échelle nationale !

Trois jours ne seront pas de trop pour tenter d’y voir plus clair et se donner ainsi une partie des moyens pour agir efficacement. Les 23, 24 et 25 août 2019, l’université d’été du PCF s’invite donc à nouveau dans les agendas militants. Cette fois, cependant, le décor change : après trois ans à Angers, l’université d’été prend ses quartiers à Aix-en-Provence.

La faculté des lettres de la cité bucco rhodanienne accueillera nos travaux et, après l’effort, la proche cité universitaire permettra le sommeil du juste. Effort il y aura bien avec les intervenantes et intervenants que nous accueillerons cette année, mais effort dans l’échange et la fraternité, comme l’université d’été en a le secret.

L’écologie tiendra une grande place à l’université d’été : nous accueillerons ainsi Audrey Pulvar, présidente (2017-2019) de la Fondation pour la nature et l’homme, à l’occasion d’un grand débat avec Fabien Roussel sur le climat et les voies à dégager pour emporter cette bataille de haute importance. Le regard de scientifiques sera, comme chaque année, précieusement sollicité. Mais cette question mérite aussi d’être abordée sous l’angle des marches pour le climat et de leur écho : nous y accorderons toute l’attention nécessaire à partir des premiers travaux menés sur ces mouvements.

L’irruption des gilets jaunes questionne les organisations politiques et syndicales. L’université d’été se devait donc de faire retour sur cette mobilisation, pour l’analyser au présent et la placer en perspective historique.

L’égalité femmes-hommes sera un des grands axes de cette université d’été, sur le fond et dans le programme. Chaque année, bien que nous prêtions une grande attention à ce que notre université d’été invite un nombre important de femmes, nous ne parvenons pas à une programmation à parité. Cette année, avec une volonté de fer, nous proposerons pour la première fois une université d’été à la fois féministe dans son orientation et par cet objectif politique atteint, la parité.

On ne saurait dévoiler l’ensemble du programme politique à ce stade, mais précisons d’emblée qu’on parlera ADP et réforme constitutionnelle, mais aussi terrorisme aux lumières de l’historien Jean-Marie Le Gall (directeur du département d’histoire de la Sorbonne), Algérie, école, Amérique latine ou coût du capital. Par ailleurs, les ateliers pratiques conserveront une place importante : réseaux sociaux, réalisation de tracts, expression en public… En outre, plusieurs ateliers concerneront spécifiquement les campagnes électorales, à quelques mois des élections municipales. En ce sens, nous reviendrons sur plusieurs campagnes municipales récentes et victorieuses et Ian Brossat proposera un temps propre à destination des candidats aux municipales.

Enfin, l’université d’été reste cet endroit de découvertes tous azimuts : bicentenaire de Gustave Courbet avec Thomas Schlesser, la Commune de Paris avec Michèle Audin, Heinrich Heine avec Claire Placial, astronomie avec Florian Mathieu…

Ne reste plus qu’à s’inscrire via le site et, surtout, à prendre les billets de train (des navettes de bus relient le campus depuis la gare de Marseille Saint-Charles et celle d’Aix-TGV) !

Guillaume Roubaud-Quashie, membre du CEN.

Contact : [email protected]