Un jour heureux à Vitry-sur-Seine !

Publié le 21 mai 2025

Mardi 13 mai, par un bel après-midi, les camarades s’affairent et chacun a son mot à dire sur la meilleure façon d’accueillir notre ami et camarade Fabien Roussel, notre secrétaire national. Enfin ! Il va venir dans notre ville ! Et ce n’était pas faute de l’avoir invité !, a taquiné Jules.

Plus d’une centaine de personnes sont présentes lorsqu’il arrive, dont bien sûr, de nombreux camarades vitriots mais aussi des personnalités d’autres partis de gauche et des citoyens, des jeunes et des moins jeunes, des enfants aussi.

On peut entendre : « Fabien, nous sommes très contents que tu sois venu dédicacer ton livre Le parti pris du travail » ; et pour marquer l’événement, on veut prendre un selfi avec lui. Lauranne et Fabienne, aux côtés de Fabien Roussel !

Cette venue avait été l’occasion, lors de l’assemblée générale du PCF de Vitry quelques jours avant, de dire à quel point le sujet du travail est essentiel, en s’appuyant sur les conditions de travail difficiles, la perte de sens du travail lorsque le secteur public a de moins en moins de moyens par exemple, ou encore sur la faiblesse des salaires, comme a pu le rappeler Pierre de l’IGN.

Un livre, indique Fabien Roussel lors de son intervention, aux côtés de Pierre Bell-Lloch, notre maire, car prendre le parti du travail, c’est faire le choix de l’emploi et non du RSA, parce qu’une allocation ça permet à peine de survivre, et dès le 10 du mois on n’a plus rien. Alors, si on veut manger, on doit aller à la banque alimentaire. Un livre qui place les travailleurs au cœur de la société fondée sur la dignité, la solidarité et l’émancipation. Un livre qui relie la nouvelle sécurisation de l’emploi et de la formation à la réappropriation des moyens de production, à la réindustrialisation de la France. Un livre qui parle de la nécessité de la paix, de la culture de paix.

Parmi les intervenant·es, Pierre Bell-Lloch se félicite de la venue du secrétaire national, et s’accorde avec lui sur la nécessité de faire le choix de l’emploi, au contraire des politiques macronistes qui consistent à subventionner les grandes entreprises qui prennent l’argent et licencient.

Dans la foule, une petite voix s’élève, la petite fille veut dire à Fabien Roussel : des moyens pour l’école maternelle !

Les cent livres commandés se vendent comme des petits pains et Thierry, le secrétaire de section, se dit qu’il aurait dû en commander davantage.

Maintenant, la réflexion va pouvoir se poursuivre, lecture à l’appui, avec la certitude que nous serons mieux armés pour amplifier le combat.

Thierry Barre

secrétaire de section de Vitry

Article publié dans CommunisteS, numéro 1042 du 21 mai 2025.