Nous sommes inquiets

Publié le 02 octobre 2024

Nous sommes profondément inquiets face à la composition réactionnaire du gouvernement Michel Barnier. Ce gouvernement, par sa nature libérale, menace de remettre en cause l'application concrète des conquêtes sociales fondamentales, notamment le droit à l'avortement pour lequel nous manifestions samedi 28 septembre, un droit essentiel pour l'autonomie et la liberté des femmes. Les femmes sont les premières victimes de la casse du service public en tant qu'usagères et employées. Les difficultés d'accès à l'avortement ne feront qu'accroître les inégalités et mettre en danger la santé des femmes les plus vulnérables.

La manifestation du 28 novembre est une réponse nécessaire et légitime à ces attaques. Elle est l'occasion pour toutes les forces féministes de se mobiliser et de montrer leur détermination à défendre l'application des droits des femmes en France mais aussi partout dans le monde. Les communistes continuent de porter l'exigence d'un pôle public du médicament pour gagner en autonomie.

Nous sommes inquiets des politiques austéritaires et répressives que pourrait conduire le gouvernement de Michel Barnier, qui continueraient à accentuer la fracture de la société, les femmes, très précarisées, en première ligne. Il est donc crucial de rester vigilant et de continuer à lutter pour la défense de nos droits et de nos libertés.

Le PCF réaffirme son engagement aux côtés des femmes et de toutes les forces progressistes pour défendre le droit à l'avortement et tous les droits sociaux. Nous ne laisserons pas le gouvernement réactionnaire de Michel Barnier remettre en cause des décennies de progrès social. Ensemble, nous continuerons à nous battre pour une société plus juste, plus égalitaire et plus solidaire. Nous serons dans la rue le 1er octobre pour la mobilisation intersyndicale.

Les féministes feront entendre leurs revendications d'égalité salariale et professionnelle ainsi que la nécessité d'un développement des services publics. Ensemble, nous pouvons faire entendre notre voix, montrer à ce gouvernement qu'il est le fruit d'un hold-up démocratique contraire aux résultats des urnes.

Shirley Wirden, membre du Comité exécutif national

Article paru dans CommunisteS n°1012