« L’État de droit, ça n’est pas intangible, ni sacré » : les propos de Bruno Retailleau en disent long sur la nature du gouvernement Barnier. En gros il nous dit que la garantie des libertés publiques, la séparation des pouvoirs, les droits de la défense, tout ça n’est ni intangible, ni sacré. Guillaume Tabard du Figaro nous explique benoitement que le ministre s’est mal exprimé, il voulait parler en fait de l’état « du » droit et non de l’État « de » droit. On nous prend pour des ânes. À ce propos, faudrait que quelqu’un de l’entourage de Retailleau lui signale qu’il n’est plus cavalier dans les spectacles du Puy-du-Fou mais ministre de l’Intérieur.
Gérard Streiff
Article paru dans CommunisteS n°1012