Salah Hamouri : Non à la détention, non à l’expulsion forcée !

Publié le 14 décembre 2022

Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, est emprisonné illégalement d’un point de vue du droit international depuis mars dernier. Il subit l’acharnement d’Israël depuis plus de 15 ans. Sa liberté lui est confisquée parce qu’il élève sa voix pour la liberté du peuple palestinien.

Ni lui ni son avocat n’ont eu connaissance des chefs d’accusation qui lui sont reprochés, le dossier étant classé secret grâce au régime de « détention administrative » pratiqué par Israël.   
La Cour suprême israélienne vient de décider de la prolongation de sa détention administrative, et Salah Hamouri est toujours menacé d’expulsion de force.

Jérusalem-Est est annexée et occupée par Israël. Comme l’ensemble des Palestiniens vivant à Jérusalem-Est, Salah ne dispose que d’un permis de résidence révoqué l’année dernière par les autorités israéliennes.
Depuis le début de la détention administrative de Salah Hamouri, la diplomatie française annonce mettre tout en œuvre pour sa libération. Pourtant, force est de constater que les actions mises en place demeurent insuffisantes.

Si Salah Hamouri est expulsé dans les prochains mois, il ne pourra plus retourner sur ses terres. Si Salah Hamouri est expulsé, cela créera un précédent juridique pour les Palestiniens de Jérusalem.
Cette expulsion est illégale au regard du droit international. Israël met tout en œuvre pour éliminer toute présence palestinienne des terres qu’elle convoite. L’impunité d’Israël n’a que trop duré.

Le MJCF réaffirme toute sa solidarité avec Salah Hamouri et sa famille.
Le MJCF demande à la France d’agir fermement et rapidement pour empêcher cette expulsion et pour que Salah Hamouri puisse enfin vivre en paix avec sa famille à Jérusalem-Est.
Le MJCF demande à la France d’agir au sein de l’ONU pour que des sanctions pour crime de guerre soient mises en place à l’encontre d’Israël.
Le MJCF revendique que la France reconnaisse immédiatement l’État de Palestine selon les accords de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.

Jeanne Péchon