Stop galère en Île-de-France

Publié le 14 décembre 2022

Le 20 octobre dernier, les communistes des 8 fédérations d’Île-de-France et le groupe régional de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne ont lancé une grande campagne pour des transports en commun de qualité. 

Intitulée Stop Galère, elle s’appuie sur une pétition, un site Internet, une campagne militante dans de très nombreuses gares, mais aussi sur une série de réunions publiques qui ont lieu dans toute la Région. Construite autour de revendications à même de sortir les transports en commun de l’effondrement en cours du fait des choix politiques de la droite régionale dirigée par Valérie Pécresse, cette campagne s’est élargie depuis octobre.

Ainsi, nous avons regroupé autour de cette plateforme l’ensemble des forces politiques de gauche et écologistes présentes au Conseil régional (les insoumis, le pôle écologiste et les socialistes et radicaux) mais aussi des forces syndicales régionales (les unions régionales d’Île-de-France de la CGT et de la FSU) ainsi que des associations d’usagers. 50 maires de la région se sont également engagés dans cette campagne pour des transports en commun publics et de qualité. Des adresses à la population ont été envoyées, des vœux votés dans 40 conseils municipaux … Près d’une dizaine de réunions publiques avec les forces politiques, des représentants des agents et des associations d’usagers se sont tenues regroupant plusieurs centaines de participants. Une deuxième journée d’action régionale a permis d’être présents sur plus de 100 gares en même temps. Nous en sommes aujourd’hui à 50 000 signataires de la pétition stopgalère.fr et ce n’est que le début !

Cette campagne populaire permet d’expliquer à des centaines de milliers d’usagers que des choix politiques libéraux faits par Pécresse plongent les transports en commun dans le chaos quotidien, que ce soit pour les agents ou pour les usagers. Nous avons popularisé les sources de financement des titres de transports dont le Navigo, autres que celles de faire payer les usagers. Nous avons expliqué pourquoi l’offre était réduite et de quelles manières il est possible d’embaucher et de revaloriser les conducteurs et conductrices afin de stopper la pénurie et de rétablir une offre de transports à la hauteur des besoins. Nous avons surtout permis à ce que l’abandon de la privatisation des transports en commun soit portée par l’ensemble du camp du progrès social et environnemental. La privatisation n’est en rien obligatoire, elle est la cause de la dégradation précipitée des transports, elle coûte chère dès à présent aux usagers …, son abandon est indispensable !

Mercredi 7 décembre, alors que la droite régionale faisait voter une hausse inédite des tarifs, moindre que celle prévue mais qui cache de futures hausses si nous les laissons faire, nous étions plus de 500 rassemblés, dont de nombreux parlementaires, élus locaux, usagers, syndicalistes … Nous avons pris date et savons que pour garantir le droit aux transports publics et de qualité pour tous il faudra dans les prochaines semaines mettre en place un moratoire sur la privatisation. Des assises sur le financement des transports en commun franciliens se tiendront fin janvier. Avec le collectif Stop Galère, nous y serons présents en nombre !

Céline Malaisé
Membre du CN
Présidente du groupe communiste région Île-de-France

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