Depuis une semaine, à l’appel de la Confédération des nationalités indigènes (CONAIE), l’Équateur connaît une forte vague de mobilisation populaire.
Face à cette mobilisation légitime, exprimant le mécontentement d’une part croissante de la population vis-à-vis de la crise multidimensionnelle (économique, politique, sociale, sécuritaire) dans laquelle le gouvernement Noboa a plongé le pays, l’unique réponse de ce dernier a été l’emploi des forces armées pour réprimer les manifestations, qualifiées « d’actes terroristes ». Ce week-end, l’action des militaires s’est traduite par la mort d’un manifestant à Cotacachi.
La situation actuelle marque une nouvelle étape dans la marche de Daniel Noboa vers une gestion néolibérale-autoritaire, qui se traduit également dans sa volonté d’imposer illégalement une Assemblée constituante afin de démanteler la Constitution progressiste de 2008, qui avait fait progresser les droits sociaux et réaffirmé le rôle de l’État.
Le PCF apporte son soutien au mouvement populaire équatorien et dénonce la répression dont celui-ci est la cible.
Paris, le 30 septembre 2025
Parti communiste Français